Vis ma vie du Dakar
YouTube Webserie
Benji n’a jamais gagné la catégorie malles-moto et l’organisation a décidé de ne plus le classer. Il a toujours adoré partager les coulisses du Dakar et lance cette webserie pour redonner du sens à son aventure.
Vis ma vie du Dakar suit Benji dans les coulisses de la course de moto la plus dure au monde. Accompagné de son coach Bouzig, il partage “ce qu’on ne voit pas à la TV” dans un épisode quotidien d’une vingtaine de minute pendant tout le mois de Janvier
Plus classés ?
Benji apprend en Octobre que l’oganisation a décidé de ne plus le classer, lui et 2 autres pilotes. Les compétiteurs qui ont fini dans le top 30 overall ou top 3 Malle Moto ne seront plus classés dans la catégorie. Ils deviennent ambassadeurs malle moto. Ça a été un gros coup dur pour lui. Benji n’a jamais gagné cette catégorie et c’est son objectif de vie depuis quelques années .
Il a toujours aimé partager ce qu’il vivait au Dakar. Là, il décide de créer la première webserie Française pour montrer les backstages du rallye Dakar.
Il me contacte et je décide de le suivre dans ce projet un peu fou : sortir 18 épisodes quotidiens de son Dakar. Les nuits s’annoncent courtes, les journées intenses. Mais filmer cette course mythique me faisait déjà réver.
“On est passé de 0 à 10k abonnés en 7 jours. C’est fou, on fait en moyenne 38k vues sur les 18 épisodes ! ”
Saison 1
L’objectif était clair : permettre au public d’être en immersion dans la course. Nous sommes partis à 3. Bouzig s’occupait de toute la logistique et du véhicule pour que je me concentre sur les épisodes. À l’origine Benji imaginait des épisodes de 5-10 minutes. Mais avec le succès des premiers épisodes, les spectateurs en voulaient plus ! Nous avons profité de l’engouement pour passer sur un format de 20 minutes.
“Je déteste quand mon mari regarde de la moto à la TV. Avec vous, je lui demandais tous les soirs si l’épisode était sortie.”
Un engouement du public inattendu
On s’est pris une grosse claque. Le teaser part virale sur Instagram, les gens sont à fond et on reçoit des centaines de commentaires tous les jours. Pareil en message Insta ! Le public apprécie l’authenticité, sans filtre de Benji et Bouzig. Ils ont l’impression d’être le troisième pote de l’aventure. Entre la fièvre, la pluie et le froid ce Dakar était particulièrement difficile. Un attachement fort s’est créé pour Benji et Romain.
“C'est quoi la suite ?”
Un premier Dakar pour Bouzig ?
C’est la question qu’on nous a le plus posé. Mais on avait pas anticipé cet engouement et avons laissé quelques mois sans réponse. Avant d’annoncer la première participation de Bouzig à une course de W2RC : Le Rallye du Maroc. C’est une étape obligatoire de sélections pour le Dakar.
Entre stress et excitation, Romain appréhende avec envie de rouler dans les traces des pilotes qui le font rêver.
“Rentrer dans le cercle fermé des mecs qui finissent une course de Rallye Raid”. L’objectif est fixé.
« Je suis en hélico. Clavicule peut-être bassin. Pu***n Bouzig ! »
Toujours à la dernière minute
Romain a le meilleur mentor pour son premier rallye : Benji !
Il lui fait gagner des années d’expérience sur la logistique et la préparation. Mais 3 semaines avant le départ, il n’a encore aucun sponsors. Benji lui prête une moto mais il lui faut trouver 15k€ pour les frais de courses. Entre ces 3 travails, l’entrainement et la recherche de sponsors, Bouzig se démêne et réussi à boucler le budget juste à temps. Direction Agadir pour le départ du Rallye du Maroc 2023 !
Un petit bout de rêve - 42'
Du plaisir et des galères
Bouzig appréhende beaucoup la prmière journée. Réveil à 3h du matin et une longue étape pour commencer. Benji lui conseille de rester calme et de pas prendre de risque. Le but est de finir. Ça n’a pas manqué, Bouzig crash plusieurs fois, casse l’embrayage et sa tour. Benji lui file un gros coup de main pour la mécanique en rentrant. Et il lui met une petite claque derrière la tête pour calmer le jeune intrépide.
Bouzig écoute son pote et roule à un rythme plus calme les jours d’après. Il prend beaucoup de plaisir. Mais il passe une bonne partie du rallye dans la poussière des quads. Et ça, ça l’énerve particulièrement !
Du rire aux larmes
Pour la dernière étape, Bouzig est “fin énervé” (à prononcer avec un accent Jurassien). Nous l’attendons à l’arrivée. Il tarde. On checke le tracking, et il ne bouge plus depusi vingt minutes. Benji commence à s’inquiéter pour son poulain. Là il reçoit un message, Bouzig est dans l’hélico. Il s’est pété la clavicule et peut-être le bassin.
À moins de 50km de l’arrivée, il se décale pour doubler un quad. Il ne voit rien. La poussière cache la piste. D’un coup, il se prend un énorme rocher posé sur le bord de la piste et monte en l’air. C’est la fin du Rallye du Maroc pour lui.
“On est entré en tendance les gars. C’est à dire qu’on est dans le top 13 des vidéos YouTube au milieu de Michou et Inoxtag !”
Saison 2, une nouvelle équipe
C’est reparti ! Mais cette fois nous sommes 4. Nico, mon fidèle monteur nous rejoint. Après avoir bossé ensemble sur la Maxi-Race, l’USMB et le Petzl Roctrip, j’avais total confiance pour l’amener travailler dans ces conditions. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de bien monter. On passe 20 jours ensemble, on dort sous la tente, on travaille beaucoup, on dort en moyenne 4h30 par nuit. C’est une vraie aventure pour nous aussi. Et l’humain est important pour le bon fonctionnement du projet.
L’objectif avec Nico est de sortir les épisodes à 20h (heure française) tous les jours. De mon côté, ça me laisse un peu plus de temps pour faire les images et courir (un peu) moins dans tous les sens. Sortir un épisode quotidien est un vrai défi. Il faut 3 jours de post-prod pour en monter 1 en temps normal. Je comprends toujours pas comment j’ai pu le faire tout seul la première année…
Financer le projet
Pour la première saison, Benji a financé la série avec son budget sportif. Mais ses partenaires sont des entreprises locales et ne voient pas l’intéret de mettre le budget sportif dans la série. Pour la deuxième saison, nous avons travaillé avec 5 marques partenaires de la série : KTM France, Motorex, Helite Airbag, SP Connect, et Moracco-Up Design.
Le contenu pour les marques
J’ai donc réalisé des contenus spécifiques pour ces marques. Nous avons par exemple travaillé avec Motorex sur des Reels avec les mécanos factory. Nous avons aussi fait des photos et vidéos spécifiques pour les marques avec Benji.
Stats Dakar 2024 (Benji Melot) :
Mon analyse marketing de la série
1 mois après notre deuxième Dakar, j’ai donné une conférence sur les clés du succès de notre série du Dakar.
Tu peux retrouver toute mon analyse et comment l’appliquer dans une stratégie de communication ici.
Ce que pense Hit The Road de la série Vis ma vie du Dakar :
Contexte
Hit The Road est une chaine YouTube qui suit les aventures extrêmes de Paul et Clément que ce soit suspendu sous une grue, en haut d’une tour ou encore sur le Christ de Rio. Ils préparent leur premier Dakar et reviennent sur notre série dans le premier épisode de leur podcast “Quéplan”.
Paul : “C’est hyper gole-rie, parce qu’ils arrêtent pas de se vanner en permanence. C’est une super ambiance. Tu plonges dans le Dakar à travers les yeux d’un pilote accomplis. Il connait pleins de monde et il est super pote avec les top pilotes.
T’es super proche d’eux, tu les regardes se balancer des vannes et t’es vraiment en immersion dans la course. Ces gars là ont un capital sympathie assez ouf je trouve, ce qui fait que t’es vraiment au plus près d’eux.
Tu vis la course de l’intérieur, t’accèdes à des endroits où tant que t’es pas pilote officiel tu y es pas. Et avec une récurrence d’une vidéo par jour. Chaque étape du jour est tournée, montée et uploadé pour ton bonheur. Respect !
C’est vraiment une top série qui nous produit donc big up à eux.
Clem : “C’est vrai que le Dakar (2023) c’est dans le délire daron où tu vois que les top pilotes, que les highlights et tu vois pas toujours les offs. Et l’équipe commence à s’y remettre. Je trouvais ça vraiment cool de démystifier la course mystique du Dakar. Bien-sûr c’est vraiment dur mais l’ambiance est cool.”
Paul : “D’ailleurs c’est hyper drôle de voir des mecs hyper relax en te parlant de performances sportives incroyable.”
Dakar 2024 - © Clément Armand
Dakar 2024 - © Nicolas Brèche
